L’arche de Noémie
Rescapée d’une inondation, seule dans sa barque, Noémie ne peut plus compter sur personne d’autre qu’elle-même pour survivre. Avec pour tout bagage, un oiseau en cage, un magnétophone, une boîte de spaghettis, une bouteille d’eau, un sac de biscuits, un rideau de douche, quelques photos et une bougie… Noémie développe des torrents d’imagination pour garder espoir. Au bout des 40 jours et 40 nuits de sa dérive, Noémie traverse, et nous avec elle, ce passage vertigineux de l’enfance à l’âge adulte.
D’abord présentée en lecture publique lors de la Semaine de la dramaturgie du CEAD en 1995, L’arche de Noémie est finaliste pour le prix RFI (Radio France International). Le texte est inscrit au Répertoire de Théâtrales (Paris). En 1997, la pièce est finaliste aux Prix littéraire du Gouverneur général. La production est créée en 1998 à la Salle Multi de Méduse à Québec (Les Gros Becs).
En 2000, le spectacle est présenté au Rendez-vous international de théâtre jeune public à Montréal. En 2002, le spectacle est invité au Festival Méli’Môme à Reims et au Festival La tête dans les nuages à Angoulême, et en 2003 au Festival A pas contés, à Dijon.
NOÉMIEUn ciel calme. Un vent doux. Une barque oscille sur la mer. Noémie s’étire et frissonne. Elle regarde l’horizon. Elle sort un magnétophone : «Septième journée. Aujourd’hui non plus, mon oiseau ne veut pas s’envoler. Il n’a aucune place où aller. Ici il y a juste de l’eau. De l’eau, de l’eau et du ciel tout vide.»
- Texte Jasmine Dubé
- Mise en scène Gil Champagne
- Assistance à la mise en scène Josée Kleinbaum
- Décor, costumes et accessoires Linda Brunelle
- Éclairages Éric Champoux
- Musique Sylvain Scott
- Maquillage Lucie Larose
- Avec Suzanne Lemoine
- Crédit photos Camille McMillan
- Année de création 1998